Lundi 15 septembre 2008

Débat public

Par Gwendoline Delbos-Corfield

Nous faisions une pause en août, mais nos rendez-vous mensuels, les
réunions publiques, reprennent. Et un petit nombre d’habitants curieux
et informés répondent toujours présents, enrichissant le débat, et
permettant un dialogue démocratique régulier éluEs/citoyens.

Les règles du jeu sont simples. D’abord rappeler le contexte politique
local : ainsi l’annonce de Michel Destot dans un interview du 28 août
d’une rentrée sous le signe de la candidature aux Jeux Olympiques.
Revenir sur le dernier conseil municipal avant l’été, où nous avions
justement fait émerger un premier débat sur les Jeux Olympiques quand
celui-ci n’était pas à l’ordre du jour, mais que déjà se votait 200
000 euros pour la candidature et 400 000 euros pour une "Fête de la
neige" dans le parc Paul Mistral. Parler de notre conférence de presse
de rentrée, où nous déclinions une série de bonnes résolutions
sociales, écologiques et démocratiques. Mais les journalistes, sortant
tout juste de la conférence de presse de la CCI, Pro-JO, n’avaient
qu’une question en tête : pour ou contre les JO ?

Après un rapide échange sur ce sujet qui sera au coeur des débats de
l’automne à Grenoble, au vu des engagements financiers et des
renoncements écologiques (de la neige artificielle en ville) qui sont
en jeu, nous abordons les autres dossiers importants de ce conseil
municipal du 22 septembre. 4 délibérations concernent la presqu’île
scientifique, ce nouveau projet urbain, qui regroupe des ambitions
universitaires et scientifiques à travers l’opération Campus, et des
choix d’aménagements urbains parfois rocambolesques. Des tours de
logements étudiants et une rocade, les ZAC Minatec et Polytec, des
terrains du CEA, une pile atomique encore en fonction, et l’avenue des
Martyrs, nouvelle allée centrale de ce beau territoire, le projet est
encore flou. Il nécessite une SAEM, société d’économie mixte,
aménageur, et un urbaniste-architecte en chef. Surtout, du monde
universitaire au acteurs économique, en passant par les services
urbanisme de la ville, les protagonistes sont nombreux, peu
coordonnés, inquiets du manque de concertation, réticents sur certains
aspects. C’est le gros chantier urbain de ce prochain mandat, et les
questions restent en suspens. De quoi s’agit-il réellement ?

2ème point fort du prochain conseil, une délibération-cadre à propos
du développement durable, présentant le volet environnement, avec un
catalogue de 30 actions selon les thèmes du bâtiment, des
déplacements, de l’énergie, et de la préservation des ressources. La
plupart des actions proposées est déjà mise en pratique, certaines se
résument à des sentences de bonne volonté, aucun financement n’est
envisagé, et l’action 28, génial paradoxe, incite à des JO à
l’empreinte environnemental minime. Les aspects social et démocratie
viendront plus tard, aucun travail auprès des habitants n’est
envisagé, les procédures pratiques inexistantes, le vrai sens du
développement durable n’a pas été compris. Dans la salle, certains se
demandent pourquoi un véritable Agenda 21 n’a jamais pu voir le jour à
la ville de Grenoble : entamé lors du mandat 95-2001, demandé par les
écologistes dans le dernier mandat, il est toujours refusé par le
maire... Pourquoi ?


titre documents joints

Le support de la réunion du 15/9/08

20 septembre 2008
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141.7 ko



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